GLOBAL STEAK : LES CHIFFRES CLES
Le message de ce film est simple : Mangeons de la viande mais moins souvent et de
meilleure qualité ! Comme des chiffres sont souvent plus explicites, en voici :
- Depuis les années 60, la consommation de lait par habitant a été multipliée par 2,
celle de la viande par 3 et celle desœufs par 5 !
- En 2010, la consommation mondiale de viande s’élève à plus de 286 millions de tonnes.
Elle devrait doubler d’ici 2050 !
- En France, premier pays consommateur européen, chaque habitant mange en moyenne
92 kg de viande par an. Un américain, plus grand consommateur mondial, 124 kg / an et
un chinois 60 kg / an, avec une consommation en augmentation (en 1980, la consommation
annuelle par habitant était de 14 kg).
- Pour répondre à une telle demande, la production mondiale devra être multipliée par 3.
Si l’on réduisait notre consommation de viande et le gaspillage, elle devrait alors être
multipliée par 0,7 !
- En 2050, pour nourrir les 9 milliards d’humains sans changement de régime, il faudra
cohabiter avec 36 milliards de têtes de bétail.
- Une trop grande consommation de viande (plus de 500 grammes par semaine)
n’est pas recommandée pour la santé. Pour couvrir les besoins alimentaires,
100 à 120 g de protéines animales (viande, produits laitiers, œufs) suffisent par jour.
Il n’est donc pas indispensable de manger de la viande à chaque repas.
- La production d’1kg de bœuf nécessite la consommation de 9kg équivalent en
protéines végétales, ainsi que 15000 litres d’eau !
- 18 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) au niveau mondial sont attribués
à l’élevage.
- L’élevage bovin est responsable de 80 % de la déforestation de la forêt amazonienne.
13 millions d’hectares de forêt tropicale disparaissent chaque année soit un quart de
la France.
Isf limoges a ensuite eu la chance de recevoir deux intervenants du Burkina Faso,
qui nous ont parlé des problèmes liés à la nourriture dans leur pays.
Alors pour faire simple (et même simpliste!), les pays riches, de l'union européenne
par exemple, inondent les pays comme le Burkina, de produits alimentaires a des
prix qui condamnent les producteurs locaux a une lente extinction.
Mais la où réside l'ironie, c'est que l'une des façons de s'en sortir pour eux, est de
vendre leurs produits ........ aux européens!
Pour résumer, les africains reçoivent les coups d'une mondialisation effrénée, et n'ont
pas vraiment les moyens de riposter.
Leur seul espoir, c'est un peu d'humanité dans les relations internationales. Et ça il faut
que nous, futurs cadres d'un pays développé, en soyons conscients, pour agir en
conséquence dans le futur.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire